Dernières actualités avec #Philippe Tabarot


Le Figaro
11-07-2025
- Business
- Le Figaro
Le ministre des Transports «pas favorable à ce qu'on taxe de nouveau l'avion»
Philippe Tabarot estime que de nouvelles taxes sur l'aérien «ralentiraient l'activité économique de notre pays». Dans le cadre du budget 2026, le gouvernement plancherait pourtant sur des mesures qui pourraient faire grimper le prix des billets. Le gouvernement doit trouver 40 milliards d'euros d'économies pour son budget 2026 afin de redresser les comptes de la France. Mais pas à n'importe quel prix pour le ministre des Transports. «Je ne suis pas favorable à ce qu'on taxe de nouveau l'avion car [le secteur] a été taxé de manière significative ces dernières années», lancé Philippe Tabarot, ce vendredi matin, sur Franceinfo, alors que de nouvelles taxes sur le transport aérien sont à l'étude du côté de Bercy, notamment une taxe sur le kérosène et un doublement de la TVA sur les vols intérieurs, de 10 à 20%. Pour Philippe Tabarot, ces mesures entraîneraient «un risque de décrochage» des compagnies aériennes, «qui commencent déjà à quitter notre pays». S'il évoque «des chiffres stables d'une année à l'autre», le ministre des Transports pointe que «dans les autres pays du sud de l'Europe, comme l'Italie ou l'Espagne, ils parviennent à augmenter» la venue de compagnies aériennes de 5 à 6%. «La taxe de solidarité sur les billets d'avion de l'an dernier a probablement un peu ralenti l'aérien», estime-t-il. Publicité «Être vraiment vigilant» sur la compétitivité de la France L'alourdissement de cette taxe a figuré dans le budget 2025. Elle a été augmentée à 7,40 euros pour un billet en classe économique pour un vol vers une destination française ou européenne, à 15 euros pour un vol vers une destination intermédiaire ou encore 40 euros pour un vol vers une destination lointaine. En mars dernier, Philippe Tabarot s'était dit à titre personnel «réservé» à l'idée d'inscrire cette hausse dans la durée, jugeant que l'«on ne doit pas taxer certains secteurs qui rayonnent au niveau mondial», allusion à la construction aéronautique dont Airbus est l'un des deux leaders. L'ancien sénateur LR met en garde le gouvernement sur le fait «d'être vraiment vigilant» sur la compétitivité de la France. «Ces taxes supplémentaires vont être contre-productives et vont ralentir l'activité économique de notre pays», juge Philippe Tabarot, martelant son «souhait qu'il y ait une pause» dans la taxation du secteur aérien. «Je souhaite par ailleurs que quand il y a une taxe qui est appliquée au secteur des Transports, qu'elle revienne aux Transports car aujourd'hui, le fléchage ne se fait pas automatiquement», avance le ministre.


Le Figaro
10-07-2025
- Business
- Le Figaro
Prix des péages, écotaxe régionale: ce que prévoit le «nouveau pacte» du gouvernement pour financer les autoroutes
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Dévoilé mercredi par le ministre des Transport, le rapport Ambition France transport alerte sur la «dégradation» des routes françaises et propose une refonte de leur modèle de financement. Qui financera, demain, les autoroutes françaises ? Faut-il nationaliser le réseau national ? La facture aux péages va-t-elle flamber ? C'est à ces questions qu'a tenté de répondre le rapport de la conférence Ambition France Transports, remis cet été au gouvernement et présenté, mercredi, par le ministre des Transports, Philippe Tabarot. Après des décennies de sous-investissement, le constat est sans appel : les infrastructures routières, ferroviaires et fluviales se sont «dégradées de manière continue». Pour enrayer cette tendance et répondre aux besoins croissants de mobilité (+30% d'ici 2050), il faudrait injecter 3 milliards d'euros supplémentaires par an dans la modernisation des réseaux sur la période 2026-2031. Péages : la clé du financement Or, dans un contexte de finances publiques contraintes, chaque euro compte. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, l'a rappelé : «Nous ne pouvons pas nous priver des ressources issues des péages pour développer l'offre de transport». Exit donc…


Le Parisien
10-07-2025
- Business
- Le Parisien
Investissements dans le réseau ferroviaire : la SNCF salue « une décision historique »
La SNCF peut se réjouit. Son PDG Jean-Pierre Farandou a salué jeudi une « décision historique » après l'annonce la veille par le gouvernement d'un projet de loi pour augmenter les investissements dans le réseau ferré. Le but est de le moderniser en mettant à contribution notamment les péages autoroutiers . Le ministre des Transports, Philippe Tabarot (LR), a ainsi annoncé mercredi un projet de loi qui doit fixer l'objectif d'augmenter le montant des investissements dans le réseau ferré de 1,5 milliard d'euros par an, pour atteindre 4,5 milliards chaque année en 2028. Ce projet est issu des 14 propositions dégagées par des experts, élus et professionnels réunis dans le cadre de la conférence Ambition France Transports. « Le rapport publié par le ministère des Transports qui entérine l'affectation de ressources vers la régénération et la modernisation du réseau ferroviaire est une excellente nouvelle », estime Jean-Pierre Farandou dans une déclaration transmise à l'AFP (Agence France presse). Pour le patron de la SNCF, « les orientations qui ont été prises sécurisent l'avenir du ferroviaire français, indispensable à la décarbonation des transports ». Cette annonce est « une décision historique qui bénéficiera directement à nos clients, aux territoires et à l'industrie ferroviaire », ajoute-t-il. Pour rassembler la somme, le gouvernement entend établir un nouveau modèle de concession pour les autoroutes, alors que les concessions actuelles, que se partagent Vinci, APRR et Sanef, arriveront à leur terme à partir de 2031. Le ministère des Transports compte également sur la SNCF, grâce à un réinvestissement de ses bénéfices, mais aussi sur des capitaux privés et des certificats d'économie d'énergie. Philippe Tabarot s'est cependant opposé à une taxe sur les billets des TGV.